What we have seen

L’Oden brise la glace avec les copenhagois

Rares sont les occasions de monter à bord d’un brise-glace. Lors du festival Science in the City à Copenhague, le public pouvait visiter le navire suédois Oden. Et s’imaginer un instant commandant de bord parti en expédition aux pôles.

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Un brise-glace suédois

Il faut se rendre sur les docks de Copenhague pour assister à un spectacle qu’il n’est pas habituel de côtoyer. Entre deux entrepôts se dessine l’immense silhouette du brise-glace Oden, amarré à l’occasion du festival Science in the City. 108 m de longueur, 30 m de large et 12 de hauteur, l’Oden surprend par ses dimensions. Une telle carrure est indispensable pour naviguer dans les régions polaires. Sa capacité de brise-glace lui permet de rompre la glace sur 1,9 m, avec une vitesse de 3 nœuds, soit 5,5 km/h. Géré par le Swedish Polar Research Secretariat et la Swedish Maritime Administration, le navire participe depuis 25 ans à des expéditions scientifiques en Arctique et Antarctique.

« Bienvenu à bord de l’Oden » claironne un membre de l’équipage aux quelques visiteurs qui osent s’aventurer sur le pont. Plongés au milieu des bouteilles de gaz, des bouts et autres canots de sauvetage, ils peuvent pleinement prendre conscience de la réalité de la vie sur une telle embarcation.

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Le navire suédois affiche les couleurs de son pays. C’est l’un des rares brises-glace à fonctionner avec un moteur Diesel. Moins puissant que ses compatriotes à propulsion nucléaire, il ne démérite pas. En 1991, il a été le premier navire à propulsion non nucléaire à accéder au pôle Nord.

 

 

 

Tout pour vivre en autarcie

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Des visiteurs de tout âge déambulent. Des banderoles de sécurité sont là pour les empêcher de se perdre dans les méandres des couloirs. Le bateau comporte 66 cabines, réparties sur cinq étages. Tout est fait pour que l’ambiance soit chaleureuse : des meubles en bois, de l’espace, une salle commune avec un bar et un piano, … Le navire peut tenir cent jours en pleine mer, le personnel doit s’y sentir bien. Deux saunas et une salle de gym ont même été aménagés.

Au détour d’un couloir, un jeune garçon découvre avec dégoût la salle d’opération. Son père lui explique que pour des expéditions aussi loin, il faut bien parer à toute éventualité. La salle d’hôpital contient tout ce qu’il faut en cas de problèmes médicaux. Le matériel pour le bon fonctionnement du navire, l’équipement scientifique, les vivres, … sont stockés dans un grand entrepôt, où chaque élément est rangé avec précision. Dans un endroit aussi restreint, l’organisation est essentielle.

 

SWERUS-C3, une nouvelle expédition

Au fur et à mesure, les visiteurs peuvent discuter avec l’équipe du navire et les scientifiques. Environ 15 personnes font tourner l’Oden, pour entre 50 et 80 scientifiques qui embarquent selon les expéditions. A la fois brise-glace et bateau de recherche, l’Oden contient laboratoires et équipement pour étudier la profondeur des océans ou le climat. Sa prochaine expédition, SWERUS-C3, débutera le 6 Juillet, pour une durée totale de 100 jours. Les scientifiques étudieront les liens entre le climat, le carbone et le méthane, ainsi que l’histoire de l’océan Arctique. Lorsque les chercheurs parlent de leur futur voyage, leurs yeux brillent comme ceux des enfants qui jouent dans la cabine de pilotage. Aventurier un jour, aventurier toujours.oden_cloche

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De jeunes parlementaires

La finale du parlement européen des jeunes a eu lieu à Copenhague du 20 au 22 juin pendant l’EuroScience Open Forum 2014. L’occasion pour les participants d’ESOF d’en savoir plus lors d’une discussion, le 23 juin 2014 à la Carlsberg Academy.

Lors de la conférence « Le parlement européen des jeunes : un format efficace pour un apprentissage informel ? », l’accent a été mis sur la participation des jeunes à la construction de la société. Pour y parvenir, 1500 adolescents de toute l’Europe se retrouvent autour d’une thématique commune, formant ainsi les 18 parlements des jeunes. Cette année, ils se sont interrogés sur « le futur de nos villes ». Se pencher sur une question de société leur permet de s’investir dans les politiques publiques et scientifiques et ainsi d’avoir un regard différent. « Cela les rend sensibles » raconte Markus Weisskopf, directeur exécutif de Wissenschaft im Dialog qui organise des débats sur le recherche en Allemagne. La finale accorde à une centaine d’entre eux la possibilité de représenter leur sujet et de le défendre parmi ceux des autres. Grâce à leurs origines, leurs cultures et approches différentes, leurs échanges sont complémentaires et apportent de nouvelles idées. Pour Katrin Rehak, chef de section Science et Recherche à la Fondation Robert Bosch, un tel dispositif est essentiel. « Nous avons besoin de personnes jeunes. Des esprits frais pour donner de nouvelles idées » assure-t-elle. L’objectif : aboutir à des résolutions qui sont ensuite exposées au Conseil Européen. Une manière intéressante pour impliquer les adolescents et les aider à devenir des citoyens.

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Can U hear the U-sound ? – Science in the City

Can U hear the U-sound? Try ultrasound machines on your own body

Faculty of  Medicine, Norwegian University of Science and Technology

DSCN3381Developped for physicians, this small ultrasound scanner could be transport in the pocket !

More informations : https://vscan.gehealthcare.com/en-emea/gallery/a-quick-look-at-vscan-europe

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